Tout le monde a reçu le message de Babelio qui nous incite à envoyer les livres dont nous ne voulons plus à Haïti. Je sais que je parle beaucoup de livres en ce moment alors que mon blog n'est pas un blog de vraie liseuse mais j'enverrai des livres à Haïti.
Je suis allée à Haïti il y a plus de vingt ans sous "le règne" de Duvalier et ses "tontons macoutes", le chaos et la peur en permanence. Les machettes qui tranchaient hardi sur tout ce qui était opposant à ce régime.
De ce pays j'ai ramené des images bien sûr, des souvenirs que je peux difficilement partager et un tableau peint sur un sac de pommes de terre, parce que la toile était bien trop chère.
J'ai, à une autre époque, envoyé des livres au Cambodge parce qu'après les horreurs de Pol Pot, le Cambodge n'avait plus grand chose et pas non plus de livres.
Le livre nous est un cadeau, parfois, il est l'essentiel de la nourriture des rêves.
NB : ce tableau a vécu deux tentatives d'encadrement pourtant faites de mains de maître, il ne les a pas supportées et à chaque fois s'est arrangé pour que le bois de l'encadrement se fissure. Je l'ai donc laissé vivre tel quel, j'y vois, moi, un clin d'oeil à la liberté qu'on entrave et qui, pourtant, laisse, en chacun de nous, la graine de la révolte allumée comme la petite veilleuse.
jeudi 11 juin 2009
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1 commentaire:
Le temps passe mais les écrits restent...
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