Et je trie les livres lus qui apparaitront désormais (merci dieu du plumeau) dans une chtite rubrique spécialement aménagée.
Je vais faire un effort après le ménage et je tâcherais de faire des résumés qui ressemblent à quelque chose mais ne m'imaginez pas en blogueuse littéraire comme on en croise, des Leiloona, Mango, Clarabel, Ys, Lily, Sylvie et tutti quanti, niet, je ne sais pas faire mais déjà, l'idée de devoir m'appliquer me séduit.
Mais mon blog n'est pas exclusivement un blog de lectures, je lis beaucoup aussi, mais je ne fais pas que cela et je ne voudrais pas non plus verser dans une espèce d'obligation de lecture, comprenez, je suis une contemplative, j'aime les espaces et les terrasses de café parce que c'est un bon endroit pour observer son prochain.
Allez, je sors mon balai
crédit image :http://schlomoh.blog.lemonde.fr
Rangement des livres lus ces temps derniers :
- La réserve - Russell Banks.
Là aussi, c'est une découverte puisque de l'auteur, je ne connaissais que le nom.
Que dire ? Je reste perplexe face à cette lecture. J'ai aimé la description de cette "réserve" sauvage dans une nature préservée par des américains privilégiés que la grande dépression n'a pas durement secoués. Je me suis aussi laissée aller à quelques battements de coeur devant l'idylle naissante et brûlante de Jordan Groves, peintre presque maudit et Vanessa Cole dont on ne sait si elle est aussi déjantée qu'on veut nous le faire croire, MAIS... Ma perplexité naît de ces quelques lignes en italique qui nous décrivent le début des offensives en Europe, je n'ai pas trouvé que ces lignes ajoutaient au roman, j'aurais préféré que l'auteur décrivit davantage l'Amérique d'avant-guerre. Le destin de nos héros est contenu dans les caractères italiques, on y lira aussi la montée du nazisme à travers le vol du dirigeable Hindenburg. (est-ce qu'on parle de vol pour les dirigeables ?)
Je reste sur ma faim avec une sensation d'inachevé et une légère déception malgré un grand bol d'air pur dans les Adirondacks. Je continuerai cependant avec cet auteur.
- Pour les siècles des siècles - Anne Plantagenêt.
Je ne connaissais pas du tout cet écrivain et j'ai pris du plaisir à la découverte de ces sept nouvelles.
Les héros et héroïne y sont rebaptisés Paul et Virginie, Roméo et Juliette, Dante et Béatrice etc.. . Des prénoms qui rappellent forcément quelque chose ;-) (de Tennessee a dit mon fils)
Il y est question d'amour toujours, mais aussi de tous ces troubles amoureux qui vont de la peur à la souffrance de l''agonie des braises amoureuses jusqu'aux interrogations en n'évitant pas les pleurs. J'ai trouvé là une écriture sensible et attachante, ardente, piquante et mordante le tout avec assez de mesure et une belle allure. Un très agréable moment.
- Seul dans le noir - Paul Auster.
Ne comptez pas sur moi pour dire du mal d'Auster, je l'aime ! J'ai lu ce livre d'une traite et j'ai immédiatement accroché, mais plus encore que les aventures de Brick dans son univers parallèle, ce qui m'a profondément touchée, c'est sans nul doute les conversations de Brill et de sa petite fille Katya sur l'art d'amener de l'émotion via les objets. La fin est très belle aussi. Bref, j'ai aimé ce livre et me suis trouvée triste de devoir le quitter, moi aussi, j'étais allongée dans le noir, j'étais avec eux et j'écoutais attentivement tout ce qui se disait.
- Les naufragés de l'autocar - John Steinbeck
Evidemment tout le monde connait Steinbeck et ses raisins, mais ce livre là m'a enchantée. D'abord parce qu'il est loin d'être le plus connu mais surtout parce que Steinbeck nous offre un panorama si je puis dire, grandiose de ses contemporains. Ah l'Amérique dépeinte ainsi ! ah les petites turpitudes, les roublardises, les envies ! ah la belle peinture de personnages tous vautrés et confits de certitudes !
Jusqu'à ce que le car glisse dans la boue, car alors, cette panne devient providentielle et permet à chacun la petite remise en question salutaire.
Un petit clin d'oeil je l'espère, au personnage de la serveuse un rien naïve, qui rêve de Clark Gable et de cinéma, la petite serveuse qui a tôt fait d'apprendre comment baisser les paupières pour avoir le regard plus glamour, la petite serveuse si justement prénommée "Norma", . (enfin, ce que j'en dis hein...) Excellent Steinbeck qui n'a pas pris la poussière, tout' façon, pour la poussière c'est à Fante qu'il faut demander.
- Mysterious Skin - Scott Heim
J'avais énormément apprécié du même auteur "Nous disparaissons", je me suis donc jetée sur celui-ci , avertie toutefois que le thème était difficile.
Le thème, les thèmes plutôt, confusion identitaire par suite de drames et les drames en sont de fracassants : la pédophilie !
Sujet hautement délicat s'il en est
Et bien, ce livre reste une immense lecture pour moi. Encore une fois, je goûte la qualité de cette écriture, elle peut être très crue, très violente, très éprouvante, je suis emballée. Cette lecture m'a hantée et elle continue de le faire mais je l'ai dit à Yspaddaden qui a fait un billet superbe sur ce livre, cette lecture, aussi difficile ait-elle été parfois, m'était absolument nécessaire. Je ne peux cependant pas suggérer ce livre à tout le monde, prudence !
- La dame qui aimait les toilettes propres - J.P Donleavy
- Repéré chez Fantasio
Aussitôt son sort devenu moins enviable, l'héroïne cesse du même coup d'intéresser l'entourage qui, hier encore rotait le Roederer dans ses coupes. J'ai a-do-ré !!!
La tirade finale de la dame reste un moment inoubliable. Courez !
Et puis la couverture de Botero est trop trop trop belle enfin, faut aimer Botero quand même :-)
- Deuil interdit - Michael Connelly
Rien à en dire, c'était un interlude polar américain classique. Pas le meilleur Connelly c'est évident, j'aurais pu regarder "Cold Case" à la télé, mais bon, j'aime bien l'inspecteur Bosch !
Encore deux, trois coups de balai et le blog rutilera.
9 commentaires:
Ah, j'aime beaucoup ta femme de ménage ! Tu me la prêteras quand le besoin s'en fera sentir ? Il faut que je lise "Nous disparaissons" aussi, je suis sûre qu'il va me plaire.
Ce soir, de tout ton grand ménage je retiens: Auster, Steinbeck, Don Leavy et tu as raison, la diversité dans les blogs te va mieux, je trouve!
Ys,je te la prête volontiers, elle n'est pas à moi.
Oui,j'espère que tu aimeras "Nous disparaissons". Là aussi, le climat y est lourd, mais l'attachement omniprésent.
Mango ,je l'ai dit, je ne peux pas faire de mon blog un blog de lectures, telle n'était pas mon intention de départ mais mettre en ligne ce que je lis, oui, ça m'est possible.
Fonce sur Don Leavy, tu vas te régaler:-)
Quand même rassurée. De lire que tu ne présenteras pas que des livres. Qu'il y aura d'autres thèmes. Des pages qui glissent. Mais aussi des ronrons euh non des ronflements ; je compte sur Bingo pour régner en maître sur ce Sol ;-)))
Je ne t'oublie pas Gaïa Bella.
Rose qui ne reconnaissait plus ton blog :-)
Ahhhhhh je te lis, je te lis mais n'ai pas la force de répondre ce soir, je suis trop fatiguée.
Mes journées sont tellement remplies que parfois je viens décrocher un peu ici pour un post ou deux et zipppppp retour avec les gens, avec les chats, en sorties, a la librairie, et au Point G pour faufre... ;-)))
Ah Diane !
Diane et le mystérieux Point G :-)
Mesdames, vous cherchiez le point G ? Diane l'a trouvé, ce sont les faufres, oui, oui, les faufres comme gaufres.
Bonne fête Dianou !
Ouiiiiiiiiiiii j'adore ta femme de ménage !
Tu la remercieras pour moi ! :D
Chic, plein de nouvelles suggestions de lecture. Bises et belle journée
je vais me laisser tenter par le derniers Paul Auster, j'ai tellement de livres encore à découvrir de cet auteur pas comme les autres
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