mercredi 15 avril 2015

Du lilas

Il faut, pour se sentir bien, sentir de jolies choses, une odeur de lilas ou bien de la glycine. Il faut humer et s'imprégner, en inhalant profondément, le cerveau s'illumine, c'est passager mais c'est bon.
Je m'accroche à ces petites choses, aux bourgeons tout neufs, au soleil tout vif, aux petits cailloux qui crissent sous la chaussure, aux sourires qu'on échange, à ces tout petits mots lancés à la volée "bonjour", " bonsoir", " vous allez bien ?" et le "merci" plein de grâce qui vous chauffe instantanément.
Je suis arc-boutée sur ces petites choses, comme si j'avais peur de ne plus les voir, j'ai le regard fureteur mais c'est un remède à la cassure.
Je suis là, le nez sur la branche de lilas, une petite portion de cette éternité qui me fendille, mais l'éternité c'est peut être pour les morts, alors que je respire toujours et que ça sent bon.
Pardon, lecteur qui passe, cette prose est décousue, elle est en voie de recomposition, mon sol était en jachère et j'ai bien des choses à planter Ce temps de repos va peut être voir éclore les plus belles créations, des graines qui germeront, des pousses fragiles et tendres et puis des buissons, des arbres, des fleurs.

1 commentaire:

Diane a dit…

Et peut-être verra-t-on éclore le plus beau des recueils des écrits de Lolo.
Au travers cette reconstruction, avec une boussole interne revampée, une vie suit sa trace, ta vie à petits pas feutrés se reconstruit mini morceau par mini morceau.

Plein plein d'amour comme un gros bouquet de lilas à l'odeur d'une nouvelle vie.