mardi 9 septembre 2008

Verlaine du soir

Espoir !

Verlaine, rien que prononcer son nom me fait du bien.




Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.

Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

Les roses comme avant palpitent; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.

Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.


Extrait des Poèmes Saturniens

7 commentaires:

Anonyme a dit…

justa avant le coucher, une tisane
et de la poésie... il n'y a aucune raison que Veralaine mente....

(bof !!)

Pascal

Anonyme a dit…

QUE VERLAINE MENTE !!!!

Pffff zais pas écrire mon vieu matouvu
zureuzement que ze veillàtout

Zozéphine

Je danse sur un fil a dit…

Et ben, on l'a échappé belle, une infusion de Verlaine Menthe, un coup d'absinthe et c'en était fini de nous.
Baisers ma Fine Josée et à ton vieux matou aussi

Anonyme a dit…

Je ne m'en lasse pas. :)

(je parle du poème, hein ! :P)

Anonyme a dit…

Ces lignes sont berçantes à souhait.

Vas-tu bien princesse ??

Affectueusement.

Rose

Diane a dit…

Je reviens et suis encore partie dans ma tête...
Verlaine repos, Zozéphine adorée.

Anonyme a dit…

Alors princesse et ta connexion ? Saint Christophe n'a pas fait de miracle ? ;-))))) Tsssss si on ne peut plus compter sur nos Saints :-)

Que ton dimanche soit ouaté avec tes p'tits bonheurs à 4 pattes.

Tendrement.

Rose