Depuis bientôt deux ans, nous cohabitons à trois dans une ? annexe ? placard amélioré ? bref, local bâti à la hâte pendant les travaux d'agrandissement de l'hôpital.
Nous avons donc aménagé l'espace à trois.Pour retrouver l'essentiel de l'équipe et partager les petites pauses café (réglementaires) ou discute (un peu moins réglementaires), il nous faut traverser le hall d'entrée, la topographie est, j'en ai peur, gravement anarchique.
En septembre 2009, nous formerons un pool d'une cinquantaine de personnes, de quoi largement effrayer notre trio, cinquante personnes ensemble, c'est pire que l'élevage en batterie.Pour l'heure, nous restons à trois, trois authentiques grâces, (quoi ?), et savourons les moments passés ensemble.
Mes deux coéquipières s'appellent Geneviève dite "Gene", et Christiane dite Christiane.
Mes deux coéquipières s'appellent Geneviève dite "Gene", et Christiane dite Christiane.
Gene, c'est la blonde vénitienne, une belle femme gironde, peau d'irlandaise, et taches de rousseur ad hoc, artistiquement éparpillées sur son teint de porcelaine.
Gene, c'est la bonne humeur incarnée et le bagou du sud.
Elle ne louperait pour rien au monde un épisode de "plus belle la vie" le soir. Si d'aventure les rendez-vous tardifs et autres aléas de la vie la privaient de sa saga, elle aurait tôt fait de brancher le magnétoscope.
- oh les filles zavez vu plus belle la vie hier ? "
Si la réponse est oui, la conversation échoue alors aussi brutalement que le mildiou assassine le vignoble, mais si la réponse est non (Christiane et moi veillons à l'énoncer de façon funèbre, conscientes qu'il n'est rien de plus consternant que d'avoir loupé un épisode) , Gene n'a de cesse de raconter avec force gestes et répliques. Gene, c'est tous les personnages des studios de la Belle de mai à elle seule, du grand art !
Parce qu'on a beau être Gene, camarade syndiquée, sous la rayure bayadère, bat un coeur de midinette.
Et pis le syndicat maintenant, c'est plus comme avant, Gene l'affirme. Alors pour compenser le stress de l'absence de banderole, Gene stationne dans les couloirs, aucun petit potin ne saurait résister à son oeil gourmand et sa bouche que le scoop fait s'entrouvrir d'émotion.
Christiane et moi sommes en général les premières avisées des derniers évènements :
carnet rose, noir, divorces en cours, changements de coiffures, robes, maisons, conjoint, mutations intra et autres bonnes nouvelles, rien ne nous est épargné. Avec le temps, Christiane et moi sommes devenues championnes dans l'art d'opiner du bonnet et prononcer des "grumpf, ah ?, ooooh !, naaaaaan !, "à l'annonce des : " vous savez pas la dernière ? ".
Mais elle n'est pas que le who's who de l'équipe, non, ce ne serait pas lui rendre justice. Entre autres qualités innombrables, elle en possède une, suffisamment rare pour être écrite ici, c'est la générosité, Gene est une femme généreuse. Gene donne, et ça lui fait plaisir, elle donne les pommes de ses pommiers, les légumes de son jardin, tout ce qui peut être donné, elle le donne. Ainsi chaque jour, sommes-nous assurées Christiane et moi d'avoir sur notre bureau, une poire, un morceau de tarte, trois belles tomates, etc...
Selon les saisons, nous nous régalons aussi de ses confitures, pâtes de coing, mendiants, petits sablés, confiseries en tous genre, l'avantage d'une telle cohabitation, c'est de pouvoir stocker les graisses en prévision de l'ère glaciaire à venir.
Elle est aussi, je l'ai dit, toujours de bonne humeur, et pour avoir travaillé autrefois en compagnie de morves tristes, lunatiques, écrémés du bulbe, éventés du rire, revanchards, teigneux, taiseux, méticuleux-médiocres, fayots et assimilés, j'apprécie cette qualité. Comme les autres, Geneviève a ses problèmes sur lesquels elle ne s'épanche pas toute une journée, elle arrive, met la machine en marche, nous raconte la dernière ou la meilleure et affiche son heureuse nature huit heures durant.
Son bureau est juste en face du mien, il est étincelant d'ordre. Tout est rangé au cordeau. Les trombones sont dans une boite, les imprimés dans des casiers, ses piles de dossier ne menacent jamais de s'écrouler, ses stylos ne coulent pas, ses tubes de colle collent et les rouleaux de scotch n'ont pas servi à autre chose qu'à scotcher.
Evidemment, j'imagine bien le supplice que je lui fais endurer, car Geneviève maîtresse incontestée es ordre et chiffonnette, me jette parfois des regards suppliants genre : " dis seulement un mot et ton bureau sera guéri". Oui mais je fais de la résistance, je ne dis pas ce mot, parce que mon bureau m'est personnel, il est mon territoire aussi, et j'y ai fait un sérieux marquage. Mon bureau est grand et bénéficie d'un retour, c'est bien connu, on s'habitue parfaitement bien à l'espace alors j'ai tout investi. C'est là un de nos rares points de désaccord à Gene et moi, car je ne l'autorise pas à ranger mon bureau selon ses lois de la pesanteur et Gene a beau protester que c'est pour mon bien, mon bien, je suis apte à me le faire seule.
Mes trombones sont en vrac dans le tiroir mais ils sont en couleur.
J'ai promis qu'à l'aube du déménagement 2009, je ferais une opération vide-greniers dans le hall de l'hôpital, Gene a promis elle, d'organiser la buvette ;-)
L'autre point de désaccord est dans la décoration de notre placard, Gene a des goûts que je ne partage pas mais elle a parfaitement le droit de mettre sur SON mur les reproductions qui lui plaisent. Là où ça se bouscule un peu, c'est lorsqu'elle pense que MA portion de mur "ferait très bien " avec les petits poulbots. Non, niet, pas question de petits poulbots, bras en croix sur MON mur, j'ai interdit le clouage. Le lendemain, je revenais avec MA reproduction et Christiane en a fait autant.
Le mélange des genres est assez surprenant mais au final Gene trouve ça très réussi (moi, un peu moins... mais la cohabitation comporte aussi des risques)
Gene donc, organise, classe, étiquette, range et le fait bien. Les tiroirs de son bureau sont les mines du Roi Salomon, il suffit de lui demander, elle trouve et ses ressources sont inépuisables. Du savon de Marseille à la paire de collants de rechange, en passant par le nécessaire de survie en Mongolie intérieure, de quoi se refaire une beauté complète, affronter, pluie, vents, typhons et grands gels, aller à Marseille via Budapest, comprendre enfin le point de riz (une maille endroit, une maille envers, inverser au rang suivant), tout, quasiment tout est trouvable dans les tiroirs de Gene.
Gene chante aussi, pas forcément très juste, mais son heureuse nature ne se formalise pas de nos cris d'orfraie lorsque Christiane et moi estimons que nos oreilles ont été suffisamment maltraitées. Il nous arrive à l'occasion, de pousser la chansonnette à trois et c'est du plus bel effet, particulièrement lorsque vient à passer une des huiles essentielles.
"moi, j'essuie les verres au fond du café..."
En vérité, nous n'avons jamais eu de remarques, chanter au travail est un excellent baromètre de la nature de notre stress ;-)
L'année dernière ma voiture, (tout le monde connait ma petite voatuure rouge pompier) m'a laissée dans la panade (mais toujours sur les parkings gratuits, notez bien), la somme annoncée par le garagiste dépassait de beaucoup le découvert autorisé par le banquier (mon banquier est très gentil mais il trouve que le rouge n'est pas ma couleur). En arrivant au bureau après moult péripéties ferroviaires et autobuesques , je racontai mes malheurs, un léger trémolo dans la voix. Gene s'est alors levée d'un bond, a brandi le bras comme dans le tableau de Delacroix (le drapeau en moins) et a décrété que la solution, elle l'avait.
Et elle l'avait bel et bien. Elle a passé un coup de fil et le soir même, comme par magie, les hommes de la tribu Gene remorquaient la petite voiture, achetaient la pièce chez le ferrailleur et bricolaient la guimbarde pour une somme dérisoire. Elle roule toujours !
Voilà Gene, la rousse au grand coeur. Gene qui ne supporte pas de laisser une collègue dans l'ennui et qui ne supporterait pas davantage de savoir que l'une de l'équipe passe les fêtes de Noël seule.
Voilà Gene qui vous appelle de l'hyper super méga marché pour vous annoncer qu'il y a une promo à tout casser sur la levure de bière ou le cynorrhodon en poudre et que si vous voulez, elle vous en prend trois kilos "faut pas louper cette occasion !"
Voilà aussi pourquoi, Christiane et moi possédons tout un tas d'inutilités dans nos tiroirs parce que le bonheur de Gene est communicatif, parce que pas un instant, nous n'oublions qu'elle et nous, avec nos imperfections réunies, nous formons un équipage attachant et que notre amitié est sincère.
J'ai beaucoup de chance.
Nous travaillons ensemble huit heures par jour, nous partageons nos rires et nos grisailleries, nos doutes et nos exclamations, Gene est notre anti-blues. Gene nous tonifie le cuir, Gene nous fait du bien, comme, je l'espère, nous lui en faisons.
Gene part en vacances la semaine prochaine, chaque fois, Christiane et moi lui disons en rigolant que nous allons en profiter pour souffler un peu, tant la rouquine brasse d'énergie.
Et chaque fois, à la fin de la première semaine, nous réalisons à quel point elle nous manque, à quel point la place vide en face de moi ne peut être occupée et bien occupée que par elle. C'est bien elle qu'il nous faut et c'est bien elle que nous aimons.
Gene part à Lourdes, enfin, elle contourne Lourdes mais parce que nous lui avons expressément demandé un flacon d'eau bénite (Christiane envisage de verser le sien sur le caoutchouc pour lui redonner de la vigueur), Gene, mécréante comme nous, a promis de nous le ramener. Elle le fera, j'en suis certaine, parce qu' elle préférerait se couper un bras plutôt que de manquer une occasion de faire plaisir, et je ne connais pas tant de personnes capables de cela.
Telle est Gene. Pour tout cela et pour bien plus encore, Gene est bien davantage qu'une collègue, elle m'est chère.
Parce qu'on a beau être Gene, camarade syndiquée, sous la rayure bayadère, bat un coeur de midinette.
Et pis le syndicat maintenant, c'est plus comme avant, Gene l'affirme. Alors pour compenser le stress de l'absence de banderole, Gene stationne dans les couloirs, aucun petit potin ne saurait résister à son oeil gourmand et sa bouche que le scoop fait s'entrouvrir d'émotion.
Christiane et moi sommes en général les premières avisées des derniers évènements :
carnet rose, noir, divorces en cours, changements de coiffures, robes, maisons, conjoint, mutations intra et autres bonnes nouvelles, rien ne nous est épargné. Avec le temps, Christiane et moi sommes devenues championnes dans l'art d'opiner du bonnet et prononcer des "grumpf, ah ?, ooooh !, naaaaaan !, "à l'annonce des : " vous savez pas la dernière ? ".
Mais elle n'est pas que le who's who de l'équipe, non, ce ne serait pas lui rendre justice. Entre autres qualités innombrables, elle en possède une, suffisamment rare pour être écrite ici, c'est la générosité, Gene est une femme généreuse. Gene donne, et ça lui fait plaisir, elle donne les pommes de ses pommiers, les légumes de son jardin, tout ce qui peut être donné, elle le donne. Ainsi chaque jour, sommes-nous assurées Christiane et moi d'avoir sur notre bureau, une poire, un morceau de tarte, trois belles tomates, etc...
Selon les saisons, nous nous régalons aussi de ses confitures, pâtes de coing, mendiants, petits sablés, confiseries en tous genre, l'avantage d'une telle cohabitation, c'est de pouvoir stocker les graisses en prévision de l'ère glaciaire à venir.
Elle est aussi, je l'ai dit, toujours de bonne humeur, et pour avoir travaillé autrefois en compagnie de morves tristes, lunatiques, écrémés du bulbe, éventés du rire, revanchards, teigneux, taiseux, méticuleux-médiocres, fayots et assimilés, j'apprécie cette qualité. Comme les autres, Geneviève a ses problèmes sur lesquels elle ne s'épanche pas toute une journée, elle arrive, met la machine en marche, nous raconte la dernière ou la meilleure et affiche son heureuse nature huit heures durant.
Son bureau est juste en face du mien, il est étincelant d'ordre. Tout est rangé au cordeau. Les trombones sont dans une boite, les imprimés dans des casiers, ses piles de dossier ne menacent jamais de s'écrouler, ses stylos ne coulent pas, ses tubes de colle collent et les rouleaux de scotch n'ont pas servi à autre chose qu'à scotcher.
Evidemment, j'imagine bien le supplice que je lui fais endurer, car Geneviève maîtresse incontestée es ordre et chiffonnette, me jette parfois des regards suppliants genre : " dis seulement un mot et ton bureau sera guéri". Oui mais je fais de la résistance, je ne dis pas ce mot, parce que mon bureau m'est personnel, il est mon territoire aussi, et j'y ai fait un sérieux marquage. Mon bureau est grand et bénéficie d'un retour, c'est bien connu, on s'habitue parfaitement bien à l'espace alors j'ai tout investi. C'est là un de nos rares points de désaccord à Gene et moi, car je ne l'autorise pas à ranger mon bureau selon ses lois de la pesanteur et Gene a beau protester que c'est pour mon bien, mon bien, je suis apte à me le faire seule.
Mes trombones sont en vrac dans le tiroir mais ils sont en couleur.
J'ai promis qu'à l'aube du déménagement 2009, je ferais une opération vide-greniers dans le hall de l'hôpital, Gene a promis elle, d'organiser la buvette ;-)
L'autre point de désaccord est dans la décoration de notre placard, Gene a des goûts que je ne partage pas mais elle a parfaitement le droit de mettre sur SON mur les reproductions qui lui plaisent. Là où ça se bouscule un peu, c'est lorsqu'elle pense que MA portion de mur "ferait très bien " avec les petits poulbots. Non, niet, pas question de petits poulbots, bras en croix sur MON mur, j'ai interdit le clouage. Le lendemain, je revenais avec MA reproduction et Christiane en a fait autant.
Le mélange des genres est assez surprenant mais au final Gene trouve ça très réussi (moi, un peu moins... mais la cohabitation comporte aussi des risques)
Gene donc, organise, classe, étiquette, range et le fait bien. Les tiroirs de son bureau sont les mines du Roi Salomon, il suffit de lui demander, elle trouve et ses ressources sont inépuisables. Du savon de Marseille à la paire de collants de rechange, en passant par le nécessaire de survie en Mongolie intérieure, de quoi se refaire une beauté complète, affronter, pluie, vents, typhons et grands gels, aller à Marseille via Budapest, comprendre enfin le point de riz (une maille endroit, une maille envers, inverser au rang suivant), tout, quasiment tout est trouvable dans les tiroirs de Gene.
Gene chante aussi, pas forcément très juste, mais son heureuse nature ne se formalise pas de nos cris d'orfraie lorsque Christiane et moi estimons que nos oreilles ont été suffisamment maltraitées. Il nous arrive à l'occasion, de pousser la chansonnette à trois et c'est du plus bel effet, particulièrement lorsque vient à passer une des huiles essentielles.
"moi, j'essuie les verres au fond du café..."
En vérité, nous n'avons jamais eu de remarques, chanter au travail est un excellent baromètre de la nature de notre stress ;-)
L'année dernière ma voiture, (tout le monde connait ma petite voatuure rouge pompier) m'a laissée dans la panade (mais toujours sur les parkings gratuits, notez bien), la somme annoncée par le garagiste dépassait de beaucoup le découvert autorisé par le banquier (mon banquier est très gentil mais il trouve que le rouge n'est pas ma couleur). En arrivant au bureau après moult péripéties ferroviaires et autobuesques , je racontai mes malheurs, un léger trémolo dans la voix. Gene s'est alors levée d'un bond, a brandi le bras comme dans le tableau de Delacroix (le drapeau en moins) et a décrété que la solution, elle l'avait.
Et elle l'avait bel et bien. Elle a passé un coup de fil et le soir même, comme par magie, les hommes de la tribu Gene remorquaient la petite voiture, achetaient la pièce chez le ferrailleur et bricolaient la guimbarde pour une somme dérisoire. Elle roule toujours !
Voilà Gene, la rousse au grand coeur. Gene qui ne supporte pas de laisser une collègue dans l'ennui et qui ne supporterait pas davantage de savoir que l'une de l'équipe passe les fêtes de Noël seule.
Voilà Gene qui vous appelle de l'hyper super méga marché pour vous annoncer qu'il y a une promo à tout casser sur la levure de bière ou le cynorrhodon en poudre et que si vous voulez, elle vous en prend trois kilos "faut pas louper cette occasion !"
Voilà aussi pourquoi, Christiane et moi possédons tout un tas d'inutilités dans nos tiroirs parce que le bonheur de Gene est communicatif, parce que pas un instant, nous n'oublions qu'elle et nous, avec nos imperfections réunies, nous formons un équipage attachant et que notre amitié est sincère.
J'ai beaucoup de chance.
Nous travaillons ensemble huit heures par jour, nous partageons nos rires et nos grisailleries, nos doutes et nos exclamations, Gene est notre anti-blues. Gene nous tonifie le cuir, Gene nous fait du bien, comme, je l'espère, nous lui en faisons.
Gene part en vacances la semaine prochaine, chaque fois, Christiane et moi lui disons en rigolant que nous allons en profiter pour souffler un peu, tant la rouquine brasse d'énergie.
Et chaque fois, à la fin de la première semaine, nous réalisons à quel point elle nous manque, à quel point la place vide en face de moi ne peut être occupée et bien occupée que par elle. C'est bien elle qu'il nous faut et c'est bien elle que nous aimons.
Gene part à Lourdes, enfin, elle contourne Lourdes mais parce que nous lui avons expressément demandé un flacon d'eau bénite (Christiane envisage de verser le sien sur le caoutchouc pour lui redonner de la vigueur), Gene, mécréante comme nous, a promis de nous le ramener. Elle le fera, j'en suis certaine, parce qu' elle préférerait se couper un bras plutôt que de manquer une occasion de faire plaisir, et je ne connais pas tant de personnes capables de cela.
Telle est Gene. Pour tout cela et pour bien plus encore, Gene est bien davantage qu'une collègue, elle m'est chère.
8 commentaires:
C'est un bien joli portrait que tu nous dresses là. :)
J'aimerais bien connaître une Gene moi aussi au boulot ...
Sympathique cette boule d'énergie qu'est Gene. Je me souviens de la petite auto, de la panne et de ton désarroi. De Gene dont tu avais parlé a ce moment aussi.
C'est génial partager son espace avec quelqu'un d'aussi généreux.
Salut Gene...
Wowww Leil en même temps que moi...moi qui la croyait en petites vacances avant la rentrée puisque son blog ne changeait pas de page.....
Je suis rentrée hier, Diane. ;)
Et à peine rentrée Leiloonette se jetait dans la lecture ;-)
Dans un souffle j'avais envie de dire que l'idéal serait que ladite Gene lise ce que tu as écrit sur elle...
Tes lignes sont fourrées de tendresse et d'humour ; je me suis régalée.
J'ai un apéritif-dinatOUAre à préparer, alors je file oeuvrer. Faire briller les verrines, assaisoner l'avocat à la mode Bristol, les noix de St Jacques aux pointes d'asperge, enfourner les tites pizzas... Les voisins dud'ssus descendent en d'ssouscheznous.
Baisers affectueux bellamia, que ta soirée soit la plus agréable possible.
Rose
oh la la, j'ai loupé l'apéritif dinatoire, diantre ! Pourtant à l'énoncé des mets, je salivais ferme, il reste du gâteau au moins Rosinette des bois ?
Bonen soirée à toi aussi et j'embrasse tous les diseurs et diseuses de commentaires parce que je les aime beaucoup.
Hééééé ouiiiii il reste DES desserts ; ma voisine adorée a descendu UN PLATEAU de desserts euh + les nôtres ; choisis ceux qui te titillent les joues. Soirée réussie en tout cas.
Affectueusement... ma médaillée..... (niark niark niark)
Rose qui sifflote tatsoin
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