vendredi 7 novembre 2008

A cause de Loti



Portrait dit, autrefois de Pierre Loti,

vraisemblablement d'Edmond Achille Frank
Henri Rousseau 1906 Kunsthaus Zürich


Ca commence par une jolie peinture du douanier Rousseau, j'aime énormément le douanier, dans laquelle figurent(peut être) Pierre Loti et son chat, la peinture allant de soi, la lecture devait en faire autant, alors,j'ai cherché dans ma petite bibli personnelle et oui, je l'avais, ce fameux "Pêcheur d'Islande". Je l'avais lu il y a très très longtemps, au temps où j'étais jeune, et je n'en gardais rien, d'où l'impérieuse nécessité d'en refaire une autre lecture.
La période étant un peu à la nostalgie, c'est le mois de novembre qui veut ça, il m'est également revenu que ma mother, qui lisait énormément, m'avait un jour confié qu'elle aussi avait rouvert les pages du pêcheur bien des années après et que ce livre lui était alors apparu comme un petit miracle.
Ainsi fis-je, désireuse moi aussi de croire aux miracles. Ainsi eus-je bigrement raison, car de miracle, c'en est un !
Je ne crois pas qu'on enseigne à nouveau Pierre Loti, il m'appartient donc de le dépoussiérer et de vous conseiller amis lecteurs (euses) de trouver un tabouret et d'aller quérir l'ouvrage que vous possédez évidemment. (tout en haut, oui là, sur cette vieille étagère)
Et puis vous ne résisterez pas à la chanson de "Jean François de Nantes", vous la voulez ?

Découvrez Ogeret Marc!

(Marc Ogeret)
Chanson à hisser !

Pierre Loti aimait passionnément les chats, il en eut beaucoup, il en voulut même à bord, ils s'appelaient "Gribiche" "Bello", "Moumoute blanche" et "Moumoute chinoise", etc...
Je cite :
Quella-Villéger remarque, dans la postface de ce livre, que Pierre Loti, au civil Julien Viaud (1850-1923), s'entoura toujours de la compagnie des chats, qui le rassurèrent, lui donnèrent l'illusion d'un bonheur calme, d'un profond dédain pour le siècle des hommes, d'une grandeur élégante dans l'indépendance et le mystère.

L'auteur de Madame Chrysanthème poussa son amour des chats jusqu'à devenir, en 1908, président d'honneur de la Société protectrice des Chats, La Patte de velours!

«Le bonheur est une potiche posée sur le nez d'un mandarin ivre et qui éternue.»
[ Pierre Loti ]

1 commentaire:

Diane a dit…

Tiens donc je vais dépoussiérer mes petits livres d'art du temps.
Cette peinture que tout le monde connaît, ce Loti que tout le monde apprécie mais on l'oublie.
Merci Lolo pour ce petit rappel.

Allez je vais chanter moi aussi.