jeudi 16 octobre 2008

La barbarie à visage humain

Je porte le deuil aujourd'hui.

Ce qui s'est passé en Corse dans un refuge me révulse au delà de ce qui est imaginable. Comme les mots ne serviront pas suffisamment à décrire l'horreur de ce qui vient de se produire, je vous invite à aller vous renseigner ici.

Un mot de solidarité pour Joëlle et Rose et leurs amis de cet autre refuge.

Je souhaite ardemment que la justice soit à la hauteur et qu'elle condamne l'individu capable d'agir ainsi.

Je ne peux pas dire davantage, ce massacre m'a complètement déglinguée.

Quand je pense que la nature humaine est aussi capable de cela et de bien pire encore alors qu'hier je parlais de ce qu'elle pouvait aussi quand on n'a pas à prouver qu'on est le roi du monde avec un fusil au bout des mains.


Rose, je t'embrasse infiniment, comme je le fais pour Joëlle et pour tous ceux qui se battent contre la folie meurtrière.

4 commentaires:

Diane a dit…

J'ai été extrêmement bouleversée et le suis encore énormément.
Une horreur pareille ne s'oublie pas, nous entre dans la tête, le cerveau, et on y repense tout le temps; cauchemars la nuit alors si loin, j'imagine les cauchemars de Joëlle et de Rose.

C'est juste inimaginable de tuer, tuer des chats qui avaient mis leur confiance en l'homme et qui enfin commençaient une vie meilleure! On ne pourra jamais personne pardonner une barbarie aussi tragique.
Les animaux sont innocents, ils remettent leur petite confiance d'éclopés entre nos mains.
Je suis tellement triste!!!! Je n'arrête pas d'y penser.

Rosinette et Joëlle et les autres vous avez toute ma pensée...je vous souffle beaucoup d'amour.

Je danse sur un fil a dit…

J'ai eu du mal à m'endormir tu sais, ce matin, j'ai montré à toutes les copines le blog de Rose, elles étaient malades, elles ont toutes un animal, chat, chien, tortue, ça les a révulsées comme moi, ça ne suffira pas je le sais mais si Rose, Joëlle avaient besoin de notre soutien écrit pour une action judiciaire, il est désormais acquis.
Moi ce mec, j'aurais une tendance à vouloir le pendre par les coui**** et à le laisser sécher sur place.

Anonyme a dit…

Ah mes amies quelle joie de vous lire. De vous sentir si proches.

Je vous réponds en pleurant...

On ne peut pas oublier la violence gratuite qu'elle soit tournée envers des animaux ou des êtres humains. Elle ne peut qu'être condamnable et condamnée.

Pour qui se prend l'homme pour faire justice soi-même, parce qu'il ne peut pas contrôler ses pulsions névrotiques et paranoïaques. L'homme qui ramène tout à lui, à son confort, en faisant fi de la faune sauvage ou domestique, de la flore, détruites chaque jour que Dieu fasse à cause de sa pauvreté d'âme et d'esprit.

Comme me disait encore Joëlle, ce n'est pas un cauchemar, elle ne va pas se réveiller. C'est bien la réalité.

Hier encore un chat gravement blessé n'a pas pu être récupéré pour être soigné. Une de ses pattes arrière traîne derrière lui... Il souffre et est traumatisé et ne se laisse donc surtout pas approcher ; Joëlle et une autre bénévole vont encore essayer aujourd'hui de le prendre.

Mes douces, mille mercis pour votre sollicitude ; même éloignées je vous sens présentes...

Joëlle n'est pas en capacité de venir vous lire maintenant ; plus tard... La pente est raide à remonter... Je lui dirai.

Tendresse infinie.

Rose

Anonyme a dit…

:(

Je n'arrive pas non plus à m'en remettre. Quand je te lis, Rose, je ne peux que souffrir. Je n'imagine même pas ce que Joëlle et toi ressentez ... je vous embrasse.